"Soudain, elle se ravisa. A toute allure, elle revint vers son rosier, et d’un coup sec, l’arracha de terre. Elle l’enfouit sous son pull et courut vers la voiture."
Julia vit à la campagne, dans la maison du Bonheur. Elle ne va pas à l'école et apprend à lire grâce aux plantes du jardin.
Un jour, elle trouve une petite branche de rosier, toute rabougrie. Elle le sauve et le rosier grandit! Mais il faut partir à Paris. Cet arrachement à la terre est difficile et nécessite une adaptation hors du commun.
Avec beaucoup de poésie, une touche de féerie et une pincée de fantastique, Julia vous emmènera dans un voyage que vous n'oublierez pas.
Une histoire entre Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry et Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkoa Estes.
Genre: FICTION / GeneralA la date du 23 mai 2019 :
Classement des meilleures ventes d'Amazon (France): 24.670 en Livres et 5553 dans Romans et littérature
Julia naquit dans un grand rire. De la fenêtre qui donnait sur le jardin, sa jeune mère, Jeanne, admirait les gardénias. Les vieilles femmes, autour d’elles, allaient et venaient, tourbillonnantes, virevoltantes, pour s’occuper de la petite, avant de la lui amener, toute rose, pour sa première tétée.
Jusqu’à six ans, Julia ne fréquenta pas l’école. C’était un choix de Jeanne. Hermann, le père, haussait les épaules, levait les yeux au ciel, mais la jeune femme tenait bon. A l’école des bancs de bois et des craies de couleurs, elle préférait l’école de la vie, l’école des jardins, des plantes cultivées et des plantes sauvages, des arbres bombés de sève et des fleurs éblouissantes de lumière. A la parole des hommes, elle préférait pour sa jeune enfant le vol des papillons, le langage des martinets et la science des abeilles. Jusqu’à six ans, disait-elle, la connaissance des hommes pouvait bien attendre. Celle-ci viendrait toujours assez tôt, avec ses guerres intestines, ses krachs financiers, ses distances euclidiennes et ses particules radioactives.
D’ailleurs, Julia, par certains côtés, pouvait passer pour une petite fille surdouée. A trois ans, elle savait lire ! Elle avait acquis ce savoir, étonnant dans sa précocité, par la lecture assidue des petites étiquettes que l’on a l’habitude d’accrocher sur un piquet de bois, planté dans la terre, au pied des espèces rares, celles dont on a peur d’oublier le nom et de mélanger les graines.
Il y avait la tonnelle, dans le fond du jardin, couverte d’Aristoloches, dont les longs tubes jaunes accueillaient foison de colonies d’insectes.
Language | Status |
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