« Homme généreux cherche jeune femme libre pour résider à domicile. Belle, intéressante, cultivée, entre 24 et 28 ans, ouverte aux jeux coquins... »
C’est une petite annonce bien surprenante sur laquelle Victoria Morel tombe ce jour-là. Même si elle n’a rien en commun avec les femmes qui doivent répondre à ce genre de demandes, elle a bien besoin d'un deuxième emploi. Sur un coup de tête, elle se risque à envoyer sa candidature, persuadée qu'elle ne sera pas rappelée.
Pourtant, ce CV qui diffère de tous les autres ne peut au contraire que susciter la curiosité de Lukas Martinez, curieux de voir ce qui a pu pousser une telle jeune femme à lui écrire. Victoria, qui regrette déjà cruellement son geste, va-t-elle se laisser prendre au jeu ?
Genre: FICTION / Romance / EroticaIl s'agit d'une réédition - il s'est vendu à + de 15k exemplaires.
Il dut se retenir pour ne pas se jeter sur elle, l’étendre juste là, devant le foyer, et la prendre sans un mot. La prendre vraiment. En peau à peau. Et pourtant, lorsqu’elle glissa une main dans sa culotte, il laissa son regard dériver sur le petit triangle de tissu. C’était le seul endroit encore dissimulé à sa vue. Au lieu de retirer le vêtement, elle fit monter et descendre sa main sous lui, dans un geste lent, jusqu’à l’enfouir plus profondément. Il imaginait sans mal ces doigts effleurer cette chair tendre et si sensible que le tissu l’empêchait de voir.
— Oui, dit-il en sentant son corps se tendre vers l’avant.
Victoria cessa de bouger pendant quelques secondes, puis cligna des yeux, visiblement étonnée. Par quoi ? Sa requête muette ou ce désir qu’elle avait de se toucher devant lui ?
— Fais-toi jouir, ordonna-t-il, espérant que ses propos allaient suffire à lui donner le courage nécessaire de passer à l’acte.
Sa main recommença à bouger derrière la culotte, et Lukas se retint d’en faire autant. Il aurait pu se masturber avec elle, juste pour relâcher la pression qu’elle venait de créer en lui, mais il ne voulait surtout rien perdre du spectacle. Il avait déjà suffisamment de mal à cadencer la fréquence de ses regards sur le visage de la jeune femme avant de revenir se fixer sur son bas-ventre. Même s’il ne voyait rien, il s’imaginait sans difficulté la douceur et la moiteur de l’endroit où ses doigts s’engouffraient.
Language | Status |
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Italian
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Already translated.
Translated by Mafalda Morelli Ottiger and Alessandra Elisa Paganin
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