Juin 1992, Nouvelle-Zélande. Un petit garçon est découvert inanimé au beau milieu d’un échouage de baleines et sauvé in extremis par un groupe d’écologistes. Tous les efforts déployés pour retrouver la trace de sa famille se soldent par un échec. Adopté par un couple d’étrangers, l'enfant grandit sur une petite île de l’Adriatique et garde tous ses secrets.
Jusqu’à ce que, 26 ans plus tard, Ava, trentenaire en cavale et en mal de vivre, débarque sur son île et le perce à jour, malgré elle.
Liées par le secret, ces deux âmes désenchantées n'ont pas d'autre choix que de dépasser leurs a priori et d'apprendre à conjuguer avec leurs différences. Ensemble, ils se lancent dans une quête de vérités qui les mènera à l’autre bout du monde, sans se douter du danger qui les guette...
Genre: FICTION / Fantasy / RomanticLe livre a fait l'objet d'une campagne de financement participatif en 2020. L'objectif de préventes a atteint 148%.
Voyant les années défiler, Maman commençait à désespérer de voir la vieille passer l’arme à gauche et ses visites mensuelles n’avaient pour réel but que de s’assurer d’être couchée sur le testament. Au grand dam de ma mère, Suzie semblait en meilleure forme que jamais ce jour-là. Pendant plus d’une heure, entre deux remarques cinglantes, elle nous parlait de son club de lecture, de son club de jardinage, et autres activités en tous genres qui rythmaient un quotidien bien rempli. Elle nous avait même exposé avec fierté le plan de la pièce montée monumentale qu’elle prévoyait de présenter au concours annuel de pâtisserie de sa ville. Cette année, c’était sûr, elle allait gagner ! Du moins, c’est ce qu’elle croyait.
Du haut de mes neuf ans, j’avais écouté ma mère se désoler sur tout le chemin du retour que, je cite, « cette vieille peau n’ait même pas la décence de crever ».
Le lendemain, elle était exaucée !
Et quelques jours plus tard, nous étions tous réunis autour du corps sans vie de Tante Suzie. La pauvre femme n’avait rien vu venir. En début de soirée, elle s’était installée dans son fauteuil pour entamer un nouveau tricot et s’était assoupie pour la dernière fois de sa vie. À présent, elle était allongée là, inerte, le teint blafard et le visage figé dans une expression neutre. J’ai songé qu’elle ne finirait jamais son tricot et je ne sais pas pourquoi, ça m’a fait pleurer.
Language | Status |
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English
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Translation in progress.
Translated by Clémence W.
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Spanish
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Already translated.
Translated by Gala de la Rosa
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