Le Châtelain met en scène, sur fond d’arnaque immobilière, le dernier héritier d’une famille noble incapable d’entretenir le château familial qu’il se décide à vendre la mort dans l’âme, faute d’héritier.
L'auteur y aborde la souffrance de ces héritiers malheureux, riches d’un patrimoine qui devient leur fardeau, et le sentiment de diminution progressive qui en découle.
Environ 300 exemplaires vendus et de nombreuses demandes provenant des US pour lire le livre en anglais, d'où mon souhait de le faire traduire.
On peut lire quelques critiques littéraires, articles de presse et avis de lecteur ici: https://gregory-roose.fr/livre-livres-nouvelles-micronouvelles-gregory-roose-avis-temoignage-critique-article
Chaque génération, depuis cette maudite Révolution, maugréait-il souvent, avait réussi à maintenir en vie ce château que le temps n'avait pas épargné. Oh, ce n'était sans doute pas le plus beau domaine de la région, qui en comptait plus qu’elle ne compte de fermes, mais il dégageait l'agréable impression d’avoir toujours été là, veillant sur des hectares de jardins et de bois, un étang poissonneux et un jardin à la française qui en faisait la fierté. Ses deux tours de briques roses losangées de noir et coiffées d’ardoises s’élançaient au-dessus des douves comme des crayons bien taillés. Sa taille, d’apparence modeste, pouvait surprendre le visiteur qui se perdait dans le dédale de ses pièces invitant au voyage à travers six siècles de rénovations et d’agrandissements. Il y régnait une ambiance romanesque d’où émanaient les effluves d’amour courtois et d’esprit chevaleresque. Son harmonie se dégradait, néanmoins, et les efforts de son dernier propriétaire pour maintenir son éclat semblaient vains et toujours insuffisants. Verdier en tirait un sentiment de diminution progressive qui l’avait contraint, après de longues batailles perdues, à accepter sa défaite. Le dernier héritier n’était pas capable d’assurer la permanence de son patrimoine, sa survie à travers les âges. La seule solution était de vendre le château à plus capable que lui, quitte à en flétrir d’indignité.
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English
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Translation in progress.
Translated by Sébastien Hamdy
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Portuguese
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Already translated.
Translated by Gabriela Anastácio
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Author review: Rapide, efficace et très sympathique ! |
Spanish
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Already translated.
Translated by Sophie Claire DIAZ ESPINOSA
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Author review: Travail rapide et de qualité, merci ! |