Histoire et pragmatisme, le Rwanda sur sa route, est une lecture de l’histoire selon la direction de la causalité finale, en référant les moments historiques, les acteurs et les historiens aux projets politiques que chacune des écritures vient justifier.
Les regrets, les complicités, les conflits de donation du sens aux événements et les contradictions entre mémoires individuelles, entre les mémoires collectives, pourtant toutes vraies, perdent leurs significations aussitôt que le lecteur, au-delà d’espérer trouver la vérité totale historique, impossible par ailleurs, saisit chaque moment de l’histoire selon les projets qui motivent le choix des faits, les méthodes d’analyse causale et de donation du sens.
Le débat est d’un autre ordre, il est plutôt celui de la pragmatique et de l’éthique des projets politiques. La réconciliation, assise fondamentale dans la conduite de cette réflexion, trouve ses conditions de possibilité dans une fraternité nationale rwandaise, parfois manquée, mais toujours permanente même dans le déchirement et les controverses de l’historiographie rwandaise.
Avec le peuple, la politique post génocide fait et écrit aussi l’histoire ; elle est une révolution. Elle n’est cependant pas la première que le Rwanda a connue. Quels sont à cet effet les acquis positifs des révolutions précédentes ? Quelles sont leurs occasions manquées ? Quelles sont les circonstances favorables actuelles ? Quel est le modèle politique assez pertinent pour intégrer les révolutions historiques et actuelles ?
Ce livre est une pédagogie des mémoires de l’histoire ; il est une philosophie de l’histoire qui libère l’histoire et la politique des contextes qui la produisent pour fixer leur idéalité ; il est un dialogue entre la philosophie et la vie, entre les philosophes et les acteurs politiques ; il est une éthique et une pratique politique qui tire des leçons des révolutions historiques passées ; il est un outil didactique à la pratique politique et au développement des politiques sectorielles.
J’avoue avoir trop hésité pour le choix du titre. Le titre qui conviendrait aurait été « Réflexions politiques sur la gestion d’une société post génocide », ou « Essai de modélisation d’une société post conflit » insistance faite à la lecture de l’actualité politique si l’histoire et le pragmatisme ne s’étaient pas montrés comme primordiaux et nourriciers de la politique.
Genre: HISTORY / GeneralHistoire et pragmatisme, le Rwanda sur sa route, est une lecture de l’histoire selon la direction de la causalité finale, en référant les moments historiques, les acteurs et les historiens aux projets politiques que chacune des écritures vient justifier.
Les regrets, les complicités, les conflits de donation du sens aux événements et les contradictions entre mémoires individuelles, entre les mémoires collectives, pourtant toutes vraies, perdent leurs significations aussitôt que le lecteur, au-delà d’espérer trouver la vérité totale historique, impossible par ailleurs, saisit chaque moment de l’histoire selon les projets qui motivent le choix des faits, les méthodes d’analyse causale et de donation du sens.
Le débat est d’un autre ordre, il est plutôt celui de la pragmatique et de l’éthique des projets politiques. La réconciliation, assise fondamentale dans la conduite de cette réflexion, trouve ses conditions de possibilité dans une fraternité nationale rwandaise, parfois manquée, mais toujours permanente même dans le déchirement et les controverses de l’historiographie rwandaise.
Avec le peuple, la politique post génocide fait et écrit aussi l’histoire ; elle est une révolution. Elle n’est cependant pas la première que le Rwanda a connue. Quels sont à cet effet les acquis positifs des révolutions précédentes ? Quelles sont leurs occasions manquées ? Quelles sont les circonstances favorables actuelles ? Quel est le modèle politique assez pertinent pour intégrer les révolutions historiques et actuelles ?
Language | Status |
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English
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Translation in progress.
Translated by Muhammad Shahid ishaaq
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