David Langelier revient au Québec après cinq années d'exil. Libéré avec honneur des forces armées canadiennes, il devient mineur en Abitibi, son coin de pays. Au fond d'une mine d'or, il garde son coeur à la surface, avec Nicole, dont il est follement amoureux.
Des voyous s'interposent dans leur relation, un autochtone, Pijeense, un Ojibway du Lac Nipissing, lui vient en aide. Mais le malheur frappe encore : Un cancer menace la jeune fille-mère. David a beau être un ancien militaire, la nouvelle l'effraie mais il se décide vite à confronter la maladie avec Nicole et sa fille, la petite Jessica.
Reste à savoir comment tout cela se terminera...
Dans ce roman, deux histoires sont présentées en parallèle, deux réalités bien différentes se côtoient depuis quelques centaines d'années : celle des autochtones et celle des canadiens français.
Nous les Blancs, nous vivons depuis peu aux côtés de ces gens appelés « Le peuple invisible », soit depuis le tournant du dernier siècle. Il y a eu la traite de la fourrure puis la colonisation; ce n'est qu'à la fin de cette dernière période qu'on prit enfin conscience de leur présence sur l'ensemble de ce territoire, une présence silentieuse et tranquille.
Ici, je met en évidence le peuple Algonquin, à travers ce vieux sage qu'est Sam. Au fil des années, il s'est lié d'amitié avec Bertrand, le père de David et un vétéran de la seconde grande guerre.
En tous les cas, en fin de compte c'est à lire !
Genre: YOUNG ADULT FICTION / Loners & Outcasts
Étant donné que je suis dans l'auto-édition les ventes sont peu nombreuses mais quand même régulières chez Amazon. Le format Kindle rémunère bien, c'est ça de plus!
Il va sans dire que je n'ai pas publié dans une autre langue que le français et c'est un peu beaucoup pourquoi j'aimerais faire traduire tous mes écrits, dans toutes les langues, si possible! Por que? pour le plaisir d'être lu, surtout.
Par ailleurs, j'approche de la fin de ma vie et je sens que j'aurai besoin d'argent de poche sous peu si je veux continuer à écrire longtemps et il faut dire je carbure au café corsé, voilà!
Ce soir-là, une pluie diluvienne s'abattait sur les pavés de la base militaire de Downsview.
L'homme chargé de ses bagages, marchait lourdement à travers la bourrasque de vent. Il était grand, mince et ressemblait plutôt à un mort vivant dans cette nuit d'encre qui enveloppait la majeure partie de la banlieue nord de Toronto. L'homme s'arrêta un instant, le temps de déplier le col de son imperméable. Se retournant, il jeta un dernier regard sur la base, soupira puis se remit à marcher vers la sortie.
Deux heures plus tôt, l'Hercules - un avion de transport qui datait des années soixante - sans rebondir, s'était posé sur la piste. Il avait laissé le militaire sur la place déserte puis était reparti en direction de Trenton, son port d'attache. Une voiture banalisée était apparue, les phares à peine visibles, et l'avait immédiatement conduit à la réception de la base. L'officier de garde lui avait alors remis une enveloppe cachetée et lui avait fait signer plusieurs documents. « Good Luck! » avait-il dit, après le salut obligatoire et puis sans d'autres mots, il s'était tourné vers le poste de télévision qui se trouvait dans le coin droit d'une pièce spartiate.
Le soldat David Langelier était habitué à ce type de réception. En cinq années de vie militaire, ballotté d'une base à l'autre, de l'Atlantique au Pacifique, il n'avait jamais rencontré l'accueil chaleureux auquel on pouvait être en droit de s'attendre dans la vie civile...
Language | Status |
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English
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Already translated.
Translated by Goshen Translation Services Cameroon
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Author review: Merci pour cette belle traduction, monsieur! C'est très apprécié, croyez-le! |
Italian
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Translation in progress.
Translated by Ginestra Croce
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Spanish
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Already translated.
Translated by Verónica Mottu
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Author review: Superbe traduction! Je recommande vivement les services de Véronica. Elle a su conserver avec brio le ton de ce récit et la disposition du texte convie à une lecture fluide, dénuée de heurts. Traduction remise dans les délais. Merci beaucoup, madame Mottu! |