Après son voyage en Italie, Morgane fait route vers l’Europe de l’Est, où elle rencontre Maeva, qui l’invite à danser à ses côtés dans un cirque ambulant. Son destin croise alors celui d’Enzo, un séduisant dompteur de fauves. Ils décident d’être amis, mais est-ce vraiment ce qu’elle désire ?
Le beau Tsigane saura-t-il apprivoiser son cœur passionné ?
Et que fait son amie Maeva tous les soirs après le spectacle ? Aurait-elle un lourd secret ?…
Dans ce deuxième tome, Morgane poursuit son « voyage vers l’amour » en compagnie de Maeva, une belle gitane avec qui elle développe une amitié touchante. Maeva est toujours joyeuse, enjouée, mais Morgane découvrira que la jeune femme a en fait besoin d’aide pour se sortir d’une horrible situation…
Troublée par ce nouveau garçon qui vient d’entrer dans sa vie, Morgane a envie de donner une chance à l’amour, mais y parviendra-t-elle ? Si elle s’abandonnait à lui, ne serait-ce encore qu’une passion éphémère, qui finirait par la vider de tout cet amour qu’elle aspire tant à partager d’âme à âme encore plus que de corps à corps ?
Avec une plume toujours aussi belle et soutenue, l’auteure nous transporte en Europe de l’Est, en commençant par la Roumanie, où Morgane goûte à ce monde mystérieux qui entoure le mythe du prince Dracul… Puis elle visitera Sarajevo, Varsovie, Prague, et enfin, Vienne, où elle sera invitée à un bal masqué dans un château autrichien. L’amour sera-t-il au rendez-vous ?
En voyageant avec un cirque ambulant, Morgane peut enfin partir à l’aventure et goûter à la liberté dont elle rêvait tant. Mais être libre veut-il dire être sans attache ? Ouvrir son cœur, devenir vulnérable, n’est-ce pas l’unique façon de réellement goûter la vie ?…
EXTRAIT :
« Nous entrâmes sur l’immense piste de danse au bout de laquelle, sur une scène surélevée, jouait un orchestre.
Je n’avais jamais valsé de ma vie, mais me laissai guider par mon partenaire, qui dansait comme un dieu.
Je tournai, tournai, tournai comme une reine que son roi fait danser pour montrer à toute la cour qu’elle est la plus belle.
J’étais la plus belle dans les bras d’Enzo.
De nouveau au beau milieu d’un rêve, au cœur d’un bal masqué, dans un château autrichien, à valser avec un magicien Tsigane qui avait volé mon cœur…
Nous dansâmes durant plus d’une heure, puis, sans un mot, il me prit par la main et nous sortîmes de la salle de bal.
Nous traversâmes rapidement le vestibule bondé et longeâmes un long corridor.
Nous débouchâmes dans l’aile est du château, où nous empruntâmes un large escalier de pierre en colimaçon qui nous mena à l’étage.
Enzo retira son masque, qu’il posa sur le rebord d’une fenêtre, puis il enleva doucement le mien.
– Ah, la beauté qui se dévoile…
Je me sentis rougir. Son regard était rempli de désir.
– Je te fais visiter les lieux ?
– On a le droit d’être ici ?
– On a tous les droits. Les Tsiganes vont où ils veulent.
Je lui souris et pris sa grande main de rebelle qui m’entraîna le long du couloir.
Nous entrâmes dans un grand salon où nous admirâmes les portraits qui ornaient les murs : ceux des ancêtres de cette famille.
De ce salon, Enzo m’emmena dans une chambre illuminée d’une dizaine de chandelles.
Est-il venu allumer ces bougies avant que nous ne commencions à danser ? me demandai-je.
– J’ai des bons contacts dans ce château, me dit-il.
Je me retournai vers lui, étonnée.
– Tu lis dans les pensées !
– C’est ton cœur que je veux lire, belle Morgane, me dit-il en me faisant reculer jusque sur le lit à baldaquin… »
N’hésitez pas à lire l’extrait gratuit avant de vous décider à effectuer votre achat.
Depuis 1994, Annie Lavigne a publié une douzaine de romans chez des éditeurs reconnus, dont le best-seller Marie de la mer, vendu à plus de 17 000 exemplaires.
Découvrez tous ses romans : www.annielavigne.net
Genre: JUVENILE FICTION / Girls & Women
Classement des meilleures ventes d'Amazon: n°2.541 dans la Boutique Kindle
n°41 dans Ebooks Kindle > Adolescents > Romance
Bucarest, Roumanie, le 8 juillet
La veille, je quittai l’Italie, où j’avais passé sept journées inoubliables. Adieu, Julien. Adieu, mon bon ami.
J’avais le cœur serré, mais léger en même temps. Léger, car libre de se laisser porter au gré du vent. C’était ce dont mon âme avait besoin : être libre, sans attaches, tel l’oiseau qui s’élève dans un tourbillon, qui bat si fort des ailes qu’il parvient à s’élever au-dessus de la masse grise et à atteindre l’immensité bleue du ciel sous le soleil étincelant.
J’allais me laisser porter au gré du vent. Et le vent souffla fort cette nuit-là dans le train Bologne-Bucarest.
Un vent qui annonçait le changement.
Un vent qui purifiait mon cœur.
Un vent magique qui, alors que j’ouvrais la fenêtre et le laissais me caresser, me murmura à l’oreille que j’entrouvrais la porte des mystères.
Quand je sortirai de ce train, je ne serai plus Morgane la Parisienne, mais Morgane la bohémienne, avec une nouvelle route à parcourir devant moi. Une route et un mystère, qu’il me restait à explorer.
En début de matinée, le train entra dans la gare du nord de Bucarest. J’étais fébrile à l’idée de visiter cette ville légendaire. Quelles aventures m’attendaient au pays de Dracula ? Quelles rencontres ferais-je au détour des ruelles médiévales de cette cité millénaire ?
J’empoignai mon grand sac à dos et sortis du train. Le soleil s’élevait dans le ciel, annonçant une journée torride.
Language | Status |
---|---|
English
|
Unavailable for translation.
|
Italian
|
Already translated.
Translated by Mafalda Morelli Ottiger and Alessandra Elisa Paganin
|
|
Author review: Un très bon travail, très professionnel et effectué dans les délais. |