Maxine, ado rebelle de 17 ans depuis la mort de sa mère, se fait envoyer au Texas par son père, avec l'aval du juge, pour une dernière chance avant le centre de redressement. Mais rien ne se passe comme prévu et s'amorce ensuite une histoire d'entraide avec l’aîné de la famille Baker, qui lui, se terre dans ranch familial depuis son accident.Une histoire qui vont les pousser à affronter leurs démons et à se redécouvrir.
Genre: YOUNG ADULT FICTION / Romance / GeneralDe très bonnes ventes, surtout dès sa sortie, au cumulé, j'arrive au exemplaire, ebook et broché confondu. Il y a encore pas mal de lecteurs qui passent par l'abonnement kindle et lisent la trilogie complète.
À mon grand soulagement, une clôture et un portail fermé coupent le pré en deux et le troupeau se trouve piégé de l’autre côté. Leurs meuglements me filent des sueurs froides. Je les examine à bonne distance, et je m’insulte d’idiote quand je remarque les pis qui pendent sous leurs ventres !
Ce ne sont que des vaches Max, relaxe !
Et pourtant elles ont des grandes cornes, certaines sont longues et fines, d’autres petites et larges. Elles sont presque toutes brunes avec des taches blanches sur la tête. Je ne peux m’empêcher de rester sur mes gardes, et tente de voir s’il y a un taureau dans le troupeau, mais je ne vois que des vaches.
Je prends mon courage à deux mains et m’approche en douceur faisant abstraction de mon cœur prêt à exploser. Quand elles me voient arriver, elles meuglent encore plus fort, ma respiration saccade un peu plus à chacun de mes pas. C’est complètement débile ma pauvre Max, ce ne sont que des vaches, la seule chose que tu risques c’est une léchouille bien baveuse. J’inspire une grande bouffée d’air et avance ma main vers la tête d’une des vaches, elle lève le museau et comme une conne je retire ma main par peur. Reprends-toi Max !
Je tente de minimiser les tremblements de ma main et ma paume entre en contact avec la tête de la vache, je suis contente. Mais vraiment contente. Je touche une vache quoi ! C’est certainement une réaction ridicule pour les Texans, mais pour une citadine californienne comme moi c’est trop cool. Je souris bêtement et commence à lui parler.
— T’aime-les gratouilles dis donc !
En guise de réponse, elle meugle et je continue mes gratouilles