Dans un petit village de la Caraïbe un enfant n'ayant pas atteint l'âge de raison et en proie à ses chimères d'enfants, fait la rencontre fortuite d'un vieux chasseur alcoolique, hanté par le meurtre d'un oiseau échassier. Persuadé que le vieux marginal lui révélera un jour CE QUE L'AMOUR PEUT FAIRE, l'enfant se met en quête de suivre le vieil homme pas à pas.
Au bout de leurs pérégrinations marginales chacun sera à sa manière délivré de ses démons.
Le roman n'a pas bénéficié de promotion pour son édition française.
S'il devait être édité en version anglaise je serais prêt en tant qu'auteur à aller à la rencontre du public dans les pays de la Caraïbe anglophone lors d'actions de promotion ciblées.
Faisabilté du projet : proximité des territoires de la Caraïbe, et ma connaissance de certains de ces territoires à titre professionnel et personnel.
S'il devait être édité dans des versions autres qu'anglaise, mes dispositioons seraient les même, avec l'assistance d'un interprète.
Ecrire était vain car quoique l’on fasse l’esprit va plus vite que la main. Ecrire en attaché, en lettres minuscules ou capitales ne faisait qu’ajouter des fers à la main dans sa course-poursuite derrière l’esprit.
C’est ainsi que j’expérimentai les techniques d’écriture les plus rapides au monde, pour rattraper les flèches de mon esprit. La plus efficace de toutes est sans conteste le trait dépouillé, qui bondit derrière la pensée comme un aigri sexuel et abolit les subterfuges des formes, des angles et des rondeurs. Mes pages d’écriture étaient pleines de traits qui avaient pu rattraper mes pensées et les avaient emprisonnées dans leurs bras nus. Je feuilletais mes pages, je relisais mes pensées filiformes avec la satisfaction et la nostalgie de celui qui a accompli de grandes performances.
J’aimais l’histoire. L’histoire m’apparaissait comme une compilation de récits où les personnages évoluaient dans un monde probable. Je feuilletais les pages de l’Histoire avec le même plaisir qu’une bande dessinée, avec d’avantage de frustration aussi car j’y trouvais fréquemment des cases vides, des pages blanches, voire des chapitres entiers à dessiner…
Cette particularité avait le mérite de m’initier au doute. Le doute faisait donc partie de mes apprentissages fondamentaux, avec une ribambelle de compétences-satellite que j’avais développées pour ne pas sombrer dans le désespoir ni dans la fatuité du savoir vain et illusoire.
Le doute est un chemin sans marche-arrière.
Dans mon chemin-douvan j’appris à boire aux sources que met sur la route des marrons la Sainte Providence.
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English
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Already translated.
Translated by Andreea Mirică
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Author review: It was my first try into Babelcube author/translator relationship, and a great achievement indeed ! Details of my review : Quality of translated material : rate 4 Timeliness : rate 5 Ease of communication : rate 3.8 (a more direct complementary chanel of communication should be added) Marketing the book : no data available (I suggest Babelcube should devise and display a system) |