Fraîchement divorcée, Nathalie s’organise entre la garde alternée de son fils adolescent, son emploi de professeur et son temps trop libre, tentant de calmer l’enthousiasme de sa meilleure amie qui la pousse à profiter de cette indépendance nouvelle pour explorer d’autres bras.
Entre deux voyages professionnels, Benjamin trompe sa solitude avec sa musique des années ’90, une bonne bouteille de whisky et les soirées à refaire le monde avec son confident de toujours à la vision des femmes plutôt consumériste.
Mais un jour, au détour d’un site web:
«BeFriends.com: On a tout le temps de créer des liens. Pour une amitié… ou plus si affinités !»
N’y a-t-il que des hasards dans les rencontres virtuelles ?
Genre: FICTION / Romance / ContemporaryÇa y est, l’affaire est bouclée, close, tamponnée et officiellement signée par le juge. Je ne suis plus, aujourd’hui lundi 24 avril 2017, quatorze heures trente, madame Nathalie Valier, je redeviens mademoiselle Montaux. Qui a dit que ce serait difficile ? Qui a dit que ce serait long, fastidieux et semé de mesquineries ? Mes parents, mes amies, tout comme mes collègues ne se sont pas privés de se catastropher, s’indigner, s’attrister à ma place. Mais moi, moi, je savais que les choses se passeraient bien, que Benjamin n’opposerait aucune résistance, qu’il n’y aurait aucun coup bas entre nous. « Consentement mutuel », ces mots revêtent un sens à nos yeux, une vraie promesse que notre divorce se déroulerait sous les meilleurs auspices. Nous sommes des êtres pondérés, deux personnes qui ne s’aiment plus d’amour, certes, mais que des années de vie commune lient encore. Alors, aucun déchirement, aucune bassesse n’ont terni notre séparation.
Six mois que j’ai émis l’éventualité d’un tel dénouement, un soir de ras-le-bol où il arriva essoufflé à la maison après quatre jours d’absence.Un vague « Bonsoir, chérie, je suis rentré ! » en posant sa valise dans l’entrée, une tape virile sur l’épaule de son fils en le croisant dans le couloir, et il alluma aussitôt la télévision en s’affalant sur le canapé. Le match de foot commençait, sa famille devrait attendre la mi-temps. Sauf que ce soir-là, je n’étais pas d’humeur à patienter, et encore moins à céder mon droit de parole à un programme télé.
Language | Status |
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Italian
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Translation in progress.
Translated by Assia Salhi
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